traductrice marketing

Pourquoi il ne faut pas faire appel à une traductrice spécialisée en marketing

Faire appel à une traductrice spécialisée en marketing vaut vraiment le coût ?

La IA peut remplacer l’intelligence tout court ?

En 2023, on a encore besoin de faire localiser son site web par une professionnelle de la traduction ?

Une fois n’est pas coutume : pour donner du grain à moudre aux détracteurs de la traduction humaine, je me suis amusée à faire une petite vidéo.

Oui, j’avoue, je n’avais pas le temps d’écrire un article de blog en bonne et due forme 😉 Vous êtes entrepreneur·e·s et vous savez ce que c’est la gestion des priorités, n’est-ce pas ?

Si en revanche vous voulez savoir en quoi faire appel à une traductrice spécialisée en marketing peut vous aider vous avez une partie de la réponse ICI et ICI.

Voulez-vous expérimenter le ROI d’une traductrice spécialisée en marketing ?

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Pourquoi mon site n’est pas visible ? 6 questions à se poser

6 questions à vous poser si votre site web n’est pas en première page sur Google

Créer un site web et l’alimenter demande beaucoup de temps et d’engagement. Il n’y a rien de pire que de s’apercevoir que tout ce travail est inutile. C’est le cas si votre site web n’est pas visible sur les moteurs de recherche.

Pourquoi votre site web n’apparaît pas su Google ? Si votre site est « invisible », plusieurs facteurs sont à mettre en cause. Dans cet article, nous allons voir les plus communs ainsi que les possibles solutions.

1. Mon site est-il indexé sur Google ?

L’indexation de votre site est primordiale. Si votre site web n’est pas indexé, les moteurs de recherche ne le trouveront pas.

Qu’est-ce que l’indexation ?

C’est le travail que les robots des moteurs de recherche font pour parcourir, analyser et répertorier les pages web avant de les afficher dans les résultats. Le but de l’indexation est d’inclure votre page ou votre site web dans l’index de Google. Sans ce processus, il y aura une faille dans le processus de référencement naturel de votre site. N’oubliez pas que plus votre site est indexé sur Google, plus il est susceptible d’être consulté par un plus grand nombre d’utilisateurs.

Pourquoi mon site n’est-il pas indexé ?

Plusieurs facteurs peuvent empêcher l’indexation des pages de votre site web ou de vos articles de blog :

  • Vous venez de migrer votre site.

Avez-vous changé d’hébergeur récemment ? Ou avez-vous migré votre contenu d’une plateforme à une autre ? Avez-vous changé de nom de domaine ? Ou encore, avez-vous effectué des modifications importantes à l’architecture du site ? Ces opérations pourraient causer une moins bonne classification des pages.

  • Votre site est brand new

Si votre site web est tout jeune ou si vous venez de publier un article ou une page web, ne vous inquiétez pas outre mesure. Il faut laisser aux robots le temps de vous trouver dans le web. De plusieurs jours à quelques semaines.

  • Votre site fait l’objet de restrictions

Le contenu de la page web peut enfreindre les règles de Google, et ce de manière involontaire. Par exemple, Google pourrait considérer votre site web comme « dangereux » à cause de logiciels malveillants.

Solutions :

Si votre site web n’apparaît pas dans les résultats de recherche, la première chose à faire est de vérifier son indexation :

2. Y a-t-il des facteurs bloquants SEO ?

Si vous cherchez à optimiser votre référencement naturel, il est important de prendre en compte certains facteurs qui peuvent bloquer votre visibilité en ligne. Par exemple, l’absence des balises title ou Alt, l’absence de certificat SSL ou encore un maillage interne incohérent sont des facteurs bloquants courants. Cependant, en identifiant et en ôtant ces obstacles, vous améliorerez considérablement votre référencement.

Voici une liste des facteurs bloquants les plus communs :

  • Absence de la balise meta description
  • Duplication (ou absence) de la balise title
  • Vitesse de chargement très faible
  • Architecture du site non optimisée
  • Hiérarchie des titres non respectée
  • Liens cassés (404)
  • Balises Alt manquantes
  • Site sans certificat SSL
  • Maillage interne anarchique ou manquant

Solutions :

C’est simple : une fois que vous avez identifié les facteurs bloquants SEO, ôtez-les et vous verrez votre site grimper dans les résultats des moteurs de recherche !

3. Ai-je choisi les mots clés appropriés ?

C’est une question très importante car les mots clés sont au cœur de votre stratégie SEO.

  • Choisissez des mots clés pertinents, qui correspondent à votre activité, mais prenez également en compte leur volume de recherche et la concurrence pour ces mots clés.
  • Évitez les mots clés trop génériques ou concurrentiels, et pensez bien à les placer dans la balise title, dans les H2 et à bon escient dans le texte.

Solutions :

Pour vous aider à trouver les bons mots clés, des outils et de bonnes pratiques existent. Ci-dessous, une mini-liste des outils qui m’aident à améliorer le référencement naturel.

Exemple :

Mes clients de FRH – French Riviera House Hunting, souhaitaient arriver dans les premiers résultats avec le mot clé à longue traîne « house hunting Nice ». Objectif atteint !

première page Google

4. Ma stratégie de netlinking est-elle bien ficelée ?

Si vous vous posez la question de savoir si votre stratégie de netlinking est bien ficelée, vous êtes déjà en train d’atteindre le « niveau expert ». Comme vous le savez, obtenir des liens entrants sur votre site est crucial pour votre référencement. Cependant, attention à la qualité de ces liens. Excluez a priori l’éventualité d’acheter des liens, cela risque de se retourner contre vous et d’influencer négativement votre positionnement.

Solutions :

Créez de liens (humains !) et entretenez de bonnes relations avec des administrateurs de sites évoluant dans un secteur complémentaire au vôtre (et que vous aimez bien). Échanger des liens pourrait leur intéresser aussi. Les relations humaines sont donc primordiales dans cette pratique, je vous encourage à entretenir ces collaborations gagnant-gagnant.

5. Mon contenu est-il qualitatif ?

Vous vous demandez si votre contenu est de qualité ? C’est une excellente question. La visibilité tient à deux choses :

1. Votre site doit être optimisé pour les moteurs de recherche

2. Votre contenu doit séduire les internautes et les tenir en haleine.

Si l’une de ces deux conditions n’est pas respectée, alors vous pourriez devoir affronter un taux de rebond trop élevé.

C’est quoi le taux de rebond ?

È la percentuale di persone che visitano una pagina e la abbandonano senza cliccare su alcun C’est le pourcentage de personnes qui visitent une page et qui la quittent sans cliquer sur aucun lien ou accéder à une autre page du site.

Solutions :

Là, il n’y a pas 36 solutions. Mais pas de panique, il y en a une qui vaut de l’or. Pour vous assurer de proposer toujours un contenu de qualité, faites appel à un·e spécialiste de la rédaction web et du marketing de contenu. C’est un investissement rentable à coup sûr qui vous permettra d’améliorer votre image de marque et de booster votre trafic. Le résultat en vaut vraiment la peine !

6. L’expérience utilisateur est-elle optimisée ?

Vous êtes-vous déjà demandé si l’expérience utilisateur de votre site web était optimisée ? Il est important de prendre en compte les critères qui facilitent le confort d’utilisation des internautes tels que le design, la vitesse de chargement et la qualité de navigation. Google valorise ces éléments dans son référencement.

Solutions :

Appeler de ce pas un·e webmaster spécialiste du référencement. C’est le 2e meilleur investissement (après celui de la rédactrice web 😉). Ne tardez plus, optimisez votre UX et séduisez vos visiteurs dès le premier clic.

Pour conclure…

En résumé, assurer la visibilité de votre site sur Google implique de prendre en compte un certain nombre de facteurs. De la question de l’indexation à celle des facteurs de blocage SEO, en passant par l’évaluation de votre contenu et de votre stratégie de netlinking et l’optimisation de l’expérience utilisateur – tous ces aspects jouent un rôle dans la détermination de la visibilité de votre site sur le web.

Voulez-vous faire arriver votre site en première page ?

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Contactez-moi dès aujourd’hui et établissons ensemble une stratégie qui vous aidera à augmenter la visibilité de votre site.

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Comment réussir son storytelling ? Quelques inspirations pour toucher juste

Nous avons déjà parlé des bienfaits du storytelling, des étapes à suivre pour écrire des histoires de marque et de quelle manière toucher le cœur de votre lectorat. C’est bien beau tout cela, mais comment fait-on concrètement, pour réussir son storytelling ?

Permettez-moi de partager avec vous quelques astuces qui vous permettront de faire du remarquable storytelling.

 

Élaborer la trame et tisser votre histoire  

La base du storytelling, c’est logique, est la trame narrative. Vous devez vous efforcer d’imaginer une histoire dans laquelle votre buyer persona a un problème dont vous avez la solution.

Les fils de votre trame doivent être placés dans le bon ordre :

  • Situation initiale — gros plan sur votre persona. De qui s’agit-il, où vit-il, à quelle époque, dans quel contexte… ?

  • Élément perturbateur ou déclencheur — votre persona rencontre un obstacle sur son parcours ou bien un « déclic » lui fait prendre conscience d’un problème qu’il faut résoudre.

  • Péripéties — le parcours du combattant que votre persona doit engager à la recherche de solutions.

  • Élément de résolution — quelqu’un ou quelque chose fait irruption dans la vie du persona pour lui apporter la solution.

  • Situation finale — nouveau gros plan sur votre persona, sur le dénouement heureux de sa quête et sur les changements que celui-ci a opérés dans sa vie.  

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Le schéma actantiel, l’esprit-guide du storytelling

Le marketing est l’art du recyclage. Il n’a rien inventé, mais il s’est approprié les concepts aussi vieux que l’humanité et il les a adaptés.

Si vous avez aimé Cendrillon, vous avez les tenants et les aboutissants du schéma actantiel (et donc, du storytelling).

schéma actantiel storytelling

Le roi (destinateur) envoie une invitation au bal à toutes les filles du royaume. Cendrillon (le sujet) est triste, parce qu’elle aimerait aller au bal (objet), mais elle ne peut pas. Sa fée marraine (adjuvant) sort de son chapeau une magnifique robe et des escarpins en cristal pour que Cendrillon n’ait pas à rougir au milieu d’élégantissimes conviées. Mais la belle-mère et ses filles (opposants) font de tout pour l’empêcher d’aller au bal. Non seulement Cendrillon parvient à se rendre à l’événement de l’année, mais aussi à remporter le gros lot (et donc, elle est aussi la destinataire).

À noter que les acteurs du schéma actantiel peuvent être des personnes mais aussi des idées, des objets, des sentiments ou des événements.

Cette formule ancestrale vous permet de réussir votre storytelling.

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Placez vos personnages dans la trame de votre histoire : qui fait quoi et pourquoi

Dans votre communication d’entreprise, il ne s’agit pas de raconter l’histoire d’une princesse en devenir et de ses disputes familiales. Votre princesse à vous, c’est votre prospect.

En revanche, il faut attribuer les rôles et établir « qui fait quoi » dans votre histoire.

Qui est le héros du storytelling ? Il peut être votre prospect, ou bien votre produit, cela dépend de l’angle de votre histoire.

Quelle est la quête ? Vivre mieux ? Consommer différemment ? Résoudre un problème ? Ne vous éparpillez pas trop, choisissez une seule quête par histoire, sinon vous risquez de brouiller le message.

Qui sont les adjuvants ? Vous et votre philosophie ? Vos produits ? Votre méthode révolutionnaire ?

Qui sont les opposants ? Il ne s’agit pas forcément de personnes. Les méchants de l’histoire peuvent être les idées reçues, les habitudes invétérées, les croyances, etc.

Gardez toujours en tête le parcours d’achat de votre persona.

L’histoire que vous allez raconter devra coller avec l’étape du parcours de votre persona. Il doit avoir le sentiment que l’histoire a été écrite pour lui. Donc, non seulement focalisé sur ses besoins et sur sa quête, mais aussi à son niveau de conscience du problème et des solutions.

Peut-être, il vient juste d’apprendre qu’il a un souci, ou bien, il commence à se poser des questions (c’est-à-dire, il est au tout début de son parcours d’achat, ce que l’on appelle awareness). Mais il se peut aussi qu’il ait déjà identifié la cause de son problème et qu’il se trouve actuellement dans la phase d’évaluation de possibles solutions (ou étape consideration).  

Prenons un exemple tout simple. Vous produisez du savon de Marseille (du vrai !) et proposez vos produits sur votre boutique en ligne. Sur votre blog, vous présentez les bénéfices qui découlent de l’utilisation de vos produits dans l’absolu ou comparativement.

Exemple d’histoire awareness :

Un persona, que nous appellerons Anne, est plutôt content de sa vie.

Elle mène sa petite vie tranquille, entre copines, son petit ami et son boulot dont elle est plutôt satisfaite.

Tout va bien, aucun nuage à l’horizon, rien à signaler.

Un soir, pelotonnée dans son canapé, elle regarde une émission. Un chercheur fait état de l’effet catastrophique des phosphates et des tensioactifs sur la faune marine.

Cette nouvelle l’assomme presque. Elle adore faire du snorkeling, elle trouve que tous ces petits poissons qui l’approchent sans crainte sont incroyablement attachants. C’est inacceptable ce que l’on fait subir à leur habitat.

Alors, elle prend sa tablette et commence à faire des recherches. Elle découvre que le savon de Marseille (le vrai) réduit considérablement la pollution. De plus, il est moins agressif pour la peau que son gel douche aux senteurs vanille-mangue-miel-cannelle et que l’on peut même faire sa vaisselle avec. Elle prend conscience qu’en changeant ses habitudes, elle peut contribuer à la protection des petites vies qu’elle croise lors de ses baignades.

Anne est au tout début de son parcours d’achat.

L’enjeu de votre histoire : faire comprendre à Anne les multiples vertus et applications du savon de Marseille

Exemple histoire consideration :

Julien, un autre persona, est lui convaincu que sauver la planète n’est pas juste le travail des autres. Il a par conséquent déjà pris conscience du problème. Non seulement il utilise du savon de Marseille depuis des années, mais il a aussi appris à fabriquer son détergent pour la lessive avec des copeaux de savon de Marseille et prépare lui-même tous ses produits d’entretien.

Il est un consommateur averti, qui vérifie la composition de chaque produit avant de le mettre dans son panier (virtuel, car Julien aime acheter en ligne).

Julien a été pendant longtemps fidèle à une marque dont il pensait partager les valeurs. Les produits lui convenaient et il trouvait qu’ils offraient un bon rapport qualité-prix. Mais il a découvert par la suite que ce fabricant mettait de l’huile de palme dans ses savons, ce qui est désastreux d’un point de vue écologique. Par conséquent, il a décidé de fouiller le Net à la recherche d’une nouvelle marque plus éthique et écoresponsable.

Julien est dans la phase de consideration : il a déjà identifié le problème depuis longtemps, trouvé la solution, et il cherche à présent la meilleure des solutions.

L’enjeu de votre histoire : faire comprendre à Julien que votre savon est véritablement écologique car il respecte les processus traditionnels de fabrication.

Désormais, vous avez saisi le principe : il faut échafauder des histoires à partir de l’étape de votre persona.

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Faire entrer dans le mythe une personne ordinaire : un exemple de storytelling bien réussi

Dans cette vidéo, on comprend immédiatement que la jeune femme vit une vie ordinaire et qu’elle n’est pas vraiment dans son assiette. On perçoit un sentiment latent de malaise, une sorte de bruit de fond.

Un jour, en allant au travail, elle se fait bousculer par un groupe de runners, avec à leur tête, ZE mec : beau, sportif et souriant.

Le soir, affalée dans son canapé, le visage balayé par la lumière changeante et blafarde d’une télé, elle envoie bouler la boîte de nouilles dans laquelle elle pioche sans conviction. Elle va dans son placard et dépoussière une vieille paire de sneakers. Le lendemain matin, elle se joint aux runners, mais elle ne tient pas 800 mètres.

Alors, elle comprend qu’elle doit donner des moyens à son ambition. Elle veut réussir. Alors, elle pousse la porte d’un magasin d’articles sportifs et achète des baskets neufs flambants et performants. Un entraînement acharné va suivre : elle souffre, mais elle tient bon.

Et, doucement, sa perception de la vie change. On comprend que désormais elle la croque à pleines dents.

Quelque temps après, elle court au milieu des runners, au même rythme qu’eux, plus fort qu’eux. Elle rejoint son mentor à la tête du groupe, puis elle le dépasse et éloigne le groupe.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cette vidéo parvient à faire vibrer mes cordes, à chaque fois…

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Créez des situations simples dans lesquelles vos personas pourront se reconnaître

Si votre produit est un accélérateur de particules de nouvelle génération à roulette et le but de votre article est de sensibiliser le lectorat aux enjeux des structures accélératrices, alors là, j’avoue, il vous sera compliqué de faire jouer l’universalité.

Dans tous les autres cas, visez la simplicité et la clarté.

Premièrement, parce que si personne ne comprend votre message, votre campagne de communication gagnera la Palme de la « Campagne nulle de tous les temps ».

Deuxièmement, gardez en tête qu’un storytelling réussi est celui qui parvient à faire vibrer les cordes de vos personas. Ceux-ci doivent pouvoir s’identifier aux personnages de l’histoire que vous racontez. Votre storytelling doit toucher leurs cordes, et leur faire comprendre que la solution que vous proposez est exactement ce qu’il leur faut.

Plus votre message fait écho à son vécu, plus votre persona se sentira impliqué.

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Choisissez un ton et un langage proches de votre persona

C’est une question de cohérence : si votre produit s’adresse à des personnes qui ont atteint l’âge d’or de la retraite, vous n’allez pas débiter une suite de « wesh », « OKLM », « j’suis en PLS ». Enfin, il ne faudrait jamais abuser de l’argot, mais vous voyez ce que je veux dire. Parlez le langage de votre cible, elle parviendra d’autant plus à s’identifier aux personnages de l’histoire.

Ensuite, gardez le registre choisi tout au long de votre article de blog. Ce n’est pas rendre service à votre communication de faire de l’humour dans les premières lignes pour finalement donner dans le pathos vers la fin.

Et dans tous les cas, ne perdez jamais de vue votre langage de marque. Peu importe les rôles que vous avez attribués. Le héros de votre histoire peut être le persona, votre produit, et même les méchants. Ce qui compte, c’est de garder toujours une cohérence de style. Par exemple, j’ai pris le parti de m’adresser à vous par les pages de ce blog avec légèreté et simplicité. Mon souhait est de m’adresser à des personnes qui s’intéressent au storytelling, qui veulent en faire, mais dont la rédaction web n’est pas le domaine d’expertise. Par conséquent, j’ai choisi un langage qui me permet de rendre les particularités de mon métier accessibles à toutes et à tous.

Et, enfin, pensez à soigner la forme. Il est toujours plus agréable de lire un texte aéré, avec des espaces entre les paragraphes, bien structuré. Alternez les phrases courtes et les phrases longues (enfin, pas trop longues, les robots de Google n’aiment pas trop ça). Utilisez des adjectifs « suggestifs » et des verbes puissants.

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Last but not least : soyez pro !

Peu importe si vous avez décidé de raconter votre histoire dans les pages d’un blog, dans une vidéo ou dans un podcast. Votre histoire vous précède, elle est le véhicule de votre marque. Donnez des moyens à vos ambitions. Votre marque en vaut la peine. Si vous avez du talent pour l’écriture et de l’imagination (et le temps d’écrire des histoires, ce qui est loin d’être évident), allez-y ! Peut-être qu’au début rien ne sortira clavier, et que vous aurez le sentiment de ne pas y arriver, de pédaler dans le vide. Commencer par écrire ce qui vous passe par la tête, sans trop réfléchir. Tout deviendra fluide avec un peu d’entraînement.

Mais si vous n’aimez pas écrire, votre imagination est trop occupée à créer des produits et les améliorer, et, surtout, vous n’avez pas de temps, n’hésitez pas à faire appel à une rédactrice web.

Ne pensez pas à ce que vous allez payer. Pensez ce que vous allez gagner. Le retour sur investissement d’un storytelling de qualité est immense (n’est-ce pas, Apple ?).

En outre, il y a toujours une solution pour chaque problème. Les contraintes budgétaires peuvent être transcendées par une formule abonnement qui vous permet de diluer l’effort financier dans le temps.

Je vous souhaite de réussir votre marketing grâce à un storytelling qualitatif !

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Les 5 étapes du storytelling

Le storytelling est un outil de marketing redoutablement efficace. Nous l’avons déjà dit, le storytelling, c’est raconter une histoire de laquelle vos prospects sont protagonistes. La chute : la solution aux problématiques que vos produits peuvent leur apporter.

Il a beau être le fruit de l’imagination d’un rédacteur web, le storytelling doit être encadré dans une structure bien précise. Créativité, oui, mais structurée.

Le parcours du storytelling en 5 étapes

Allez hop, on part en voyage. Nous allons emprunter le parcours qui vous mène au storytelling parfait. Même sans l’intervention d’un ou d’une spécialiste de la rédaction web 😉 (non, je rigole…)

Atteindre et enchanter votre persona

Avant de commencer à vous remuer les méninges pour trouver LE sujet, il faut comprendre QUI est la cible de votre storytelling. Une histoire digne de ce nom a des protagonistes, sinon elle ne tient pas debout. Ne commencez pas à vous fouler les doigts sur le clavier sans avoir identifié les protagonistes de votre histoire, à savoir vos personas.

Donc :

  1. vous devez les connaître (c’est logique)
  2. vous devez savoir comment les interpeller (les arguments qui tuent, quoi)

Nous avons déjà parlé des personas et de l’importance de les cerner. C’est la base même d’une bonne stratégie d’inbound marketing. Votre histoire doit délivrer un contenu utile et pertinent pour les personnes que vous ciblez. C’est sur elles que les projecteurs doivent pointer, non sur votre entreprise. Vous devez utiliser le langage de votre public, montrer que vous comprenez ses difficultés, ses défis et ses objectifs.

Les gens adorent que l’on parle d’eux. Votre storytelling ne sera efficace que si vous parvenez à toucher le cœur de votre persona. L’émotion, c’est ça qui rend votre récit inoubliable et qui donne envie de rester sur votre page.

Exemple : si vous produisez des appareils auditifs, vous pouvez axer votre communication sur l’excellence de vos produits. Cependant, à force, votre message peut devenir rébarbatif et se noyer dans la masse de la concurrence. Si, a contrario, vous dispensez des conseils sur la manière d’aider un proche atteint de problèmes d’audition à dépasser l’isolement ou le sentiment de honte, ça change tout.

Cependant, gardez à l’esprit deux choses : votre histoire doit plaire à votre lectorat et aussi aux moteurs de recherche. Bonne plume et SEO => super storytelling !

C’est qui, mon persona?

Découvrez comment créer votre persona et téléchargez les fiches qui vous guident dans la création de votre buyer persona.

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Identifiez le message que vous souhaitez transmettre

Maintenant que vous savez à qui vous vous adressez, il est question d’identifier ce que vous avez envie de leur dire.

Voulez-vous mettre en garde vos personas contre les dangers des perturbateurs endocriniens, comme polyamide, élasthanne et autres loques à bannir sa garde-robe ?

Vous êtes un ou une gourou de la planification et vous souhaitez parler des effets vertueux d’une bonne gestion du temps ?

Œuvrez-vous dans une association engagée dans le développement durable et vous souhaitez diffuser des contenus sur les avantages de l’économie circulaire ?

Quoi qu’il en soit, encore une fois, le curseur doit être placé sur votre persona. Votre message ne doit pas uniquement l’inciter à l’achat ou à l’adhésion, mais aussi lui enseigner quelque chose, le mettre en garde, lui laisser entrevoir que tout problème (y compris le sien) a une solution. Soyez à l’écoute ! Construisez votre histoire autour des problématiques de votre cible. De façon détournée et beaucoup moins racoleuse, vous parlerez au passage des bénéfices de votre produit sous l’angle de la solution qu’il peut apporter.

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Choisissez votre style de storytelling

C’est un choix qui s’articule autour de deux axes :

  1. votre cible
  2. le type d’histoire

Le style de l’histoire est conditionné par le récepteur de votre message. Vous ne parlerez à des Millennials de la même manière qu’à des baby-boomers. En outre, tout dépend de la nature de votre message. Voulez-vous enclencher un questionnement ? Enseigner quelque chose ? Divertir ? Pousser sans hésitation à l’achat ?

Je vous donne un exemple concret.

Asphalte produit des vêtements faits pour durer. La marque s’adresse à des gens qui ont une sensibilité écologique et qui évitent comme la peste de passer leurs samedis à musarder dans les magasins. Des gens qui sont enchantés d’avoir une toute petite garde-robe.

Le style utilisé par l’entreprise bordelaise dans sa communication reflète l’essence de sa cible : sans fioritures, mais dynamique. On ne lésine pas sur les termes techniques parce que la marque veut attirer des gens avertis qui choisissent en connaissance de cause.

Ce qui compte, c’est d’éviter de parler de valeurs dans lesquelles vous ne vous reconnaissez pas. L’effet « téléphoné » des marques qui font, par exemple, du greenwashing à outrance est évident comme une tache de vin rouge sur une robe de mariée.

Selon Seth Godin (auteur, entre autres du livre Tous les marketeurs racontent des histoires), le bon storytelling doit respecter trois paramètres incontournables :

  • L’authenticité
  • La crédibilité
  • La cohérence

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Fixez l’objectif de votre histoire (ou CTA)

Une entreprise ou une association raconte une histoire dans un but bien précis. Vous vous attendez que votre audience, après avoir lu votre article, écouté votre podcast ou visionné votre vidéo, fasse quelque chose.

Vous souhaitez par exemple qu’elle :

  • S’inscrive à votre newsletter
  • Souscrive un abonnement
  • Devienne membre de votre association
  • Fasse un don à un organisme
  • S’abonne à votre compte, Facebook ou autre
  • Achète votre produit

Dans tous les cas, ne soyez pas pudiques : énoncez clairement l’action que l’internaute doit accomplir.

Le storytelling est une forme de communication et, à ce titre, il peut être mis au service du marketing. Cependant, marketing n’est pas synonyme d’appât du gain, de CAC 40 et compagnie.

Le marketing éthique existe et consiste dans le ralliement des client·e·s à des causes embrassées par l’entreprise elle-même.

L’appel à l’action (ou call to action) doit être mis en exergue par une phrase, une pastille, un encart, un jingle, bref, il doit être visible, audible et reconnaissable.

N’oubliez pas que vous avez la solution que vos prospects cherchent. Ne cachez pas cette solution derrière des tournures de phrase sibyllines, genre « je dis ça, je dis rien… ». Allez-y franco !

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Déterminez les formats et les canaux de communication

Selon le type d’histoire que vous avez à raconter, votre persona et le message que vous souhaitez faire passer, vous choisirez le format le plus approprié.

Il peut être :

  • Écrit — article de blog, newsletters, ebook
  • Visuel — vidéo, motion design, slides
  • Auditif — podcast, émission radio, interview

Les façons de faire du storytelling sont nombreuses. Une histoire s’écoute, se lit, se regarde… D’ailleurs, il n’y a pas de cloison étanche entre tous ces formats. Un article de blog peut être adapté pour devenir le script d’une vidéo ou un podcast. Ou encore, il peut être réutilisé pour créer des publis à poster sur les réseaux sociaux. Le contenu d’une vidéo peut être développé dans un ebook.

Ce qui compte, c’est de donner des ailes à votre histoire. Elle doit pouvoir toucher le plus grand nombre de personas dans le monde. Et, à cet égard, la traduction créative permet à votre message de franchir les frontières, de rendre votre storytelling international. Pourquoi je parle de traduction créative ? Parce que seulement une ou un linguiste qui a choisi la transcréation comme fer de lance peut fait le pont entre deux cultures et traduire les émotions. Par ailleurs, une connaissance solide en traduction SEO est un must have.

Bien évidemment, le choix du support est largement déterminé par le format de votre histoire, mais aussi, et surtout, par la typologie de votre cible.

Où sont-ils vos personas ? S’ils traînent sur Instagram, montrez-vous là-bas souvent. Vous trouverez leurs parents sur Facebook et s’ils sont pressés, sur Twitter. Par ailleurs, les lecteurs assidus apprécieront les articles de votre blog et s’ils veulent tout savoir, trouveront leur bonheur dans un ebook. 

En bref, assurez-vous d’être là où se trouvent vos prochains clients !

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Avez-vous besoin d’une rédactrice web pour vous aider à écrire une histoire que votre public va aimer ?

Avez-vous besoin d’une traductrice créative — spécialisée SEO, de surcroît — pour traduire votre histoire ?

(Ça, c’est l’appel à l’action dont je vous ai parlé 😉)

Le storytelling : raconter des histoires qui touchent le cœur.

Le storytelling est aussi vieux que l’humanité. Les récits au coin du feu de nos ancêtres en furent la première expression. Histoires de chasse, du quotidien ou même des proto-cocasseries. Le plaisir de raconter comme d’écouter des histoires est inscrit dans nos gènes. Donc, non, ce ne sont pas les marketeurs qui ont inventé l’art de raconter des histoires. Ce qu’ils ont fait, c’est tout simplement de transposer cet art dans le marketing. Ils ont permis aux consommateurs des marques de choisir les histoires qui leur plaisent le plus.

Qu’est-ce que le storytelling ?

Le storytelling est la mise en récit d’une histoire, fictive ou réelle, structurée dans une trame narrative. En marketing, son but est d’illustrer les valeurs de l’entreprise, les bénéfices que ses produits apportent en suscitant une émotion auprès des publics.

Une histoire vraie

Dans ce premier article consacré au storytelling, je vais vous raconter une histoire. Pour le coup, elle est vraie, et c’est l’histoire de Johnny the Bagger.

États-Unis, une petite ville parmi tant d’autres. Une supérette de quartier doit composer avec une grande surface qui s’est installée juste à côté.

Paniqué par la chute de son chiffre d’affaires, le directeur a fait appel à une consultante, Barbara Glanz.

Cette experte en gestion d’entreprise et en management organisationnel a commencé par convoquer tout le personnel. Une usine à consommateurs à quelques mètres représentait un danger imminent et tout le monde devait être impliqué.

Pour Barbara, le salut résidait dans les efforts de tout un chacun et dans l’intelligence collective. Toute idée ou proposition étaient les bienvenues, elle affirmait.

Johnny the Storyteller

Johnny, dont le métier est bagger, (vous savez, les types qui mettent les courses dans les sacs en papier, on en voit dans les films américains, comme le job que Ellis Boyd « Red » Redding se voit proposer à sa sortie de prison dans le film Les évadés 😉) rentre chez lui et commence à penser à comment il pourrait apporter sa pierre à l’édifice.

Assis à la table de sa cuisine, il lève la tête et son regard est happé par le calendrier mural. C’est l’un de ces calendriers journaliers à effeuiller. Sur chaque page, on y trouve la bonne pensée du jour. Alors, Johnny a l’idée de copier ces perles de sagesse sur des petits papiers. Il décide qu’il en glisserait un dans chaque sac en papier qu’il préparerait pour ses clients.

Une histoire vaut bien une longue attente

Quelques jours après, le directeur, en se baladant dans les rayons, remarque une énorme file d’attente à la caisse de Johnny. Celle à côté est complètement vide. Soucieux de la satisfaction de sa clientèle, il s’adresse à la dernière personne dans la file d’attente.

« Vous en aurez pour une demi-heure dans cette file, allez dans celle à côté, il n’y a personne », il assure. Mais la dame répond : « J’attends volontiers une demi-heure pour avoir la petite pensée du jour de Johnny ! »

La perspective de terminer ses emplettes en un rien de temps, mais sans sa petite histoire du jour, ne l’enchantait pas.

Johnny, dix-neuf ans et atteint de trisomie 21, a utilisé, peut-être sans le savoir, le pouvoir du storytelling. Les clients de la supérette n’achetaient pas que des produits : ils achetaient les petites pensées du jour. Et l’histoire de Johnny au passage.

Avez-vous aimé cette histoire ?

Vos potentiels clients aussi aiment les histoires.

C’est sur ce postulat que fait levier la puissance du storytelling. Le petit supermarché de Johnny a pu tirer son épingle du jeu face au géant qui menaçait de le bouffer tout cru. Les clients ont adhéré à une histoire, et non pas à un service ou à un prix. De la même manière, vos clients n’achètent pas uniquement vos produits et services, ils achètent votre histoire.

Le storytelling est un modèle de marketing parfaitement démocratique, car il est à la portée de tout le monde. Aucun besoin de grands moyens et d’énormes budgets à consacrer à la communication. Nous avons toutes et tous des histoires à raconter.

Les magiciens du storytelling sont les grandes marques, c’est vrai. Par exemple, Apple raconte une histoire de tribu. Tous les usagers de ses produits se reconnaissent entre eux. Une sorte d’élite qui sent de mériter les produits haut de gamme issus de la firme de Cupertino. Mais le storytelling n’est pas réservé aux grands. Je pense au contraire que les marques comme celle de Steve Jobs sont devenues grandes justement grâce au storytelling.

Le storytelling : quand l’émotion est palpable.

J’avoue, même si je suis une piètre consommatrice, j’aime la publicité. Je ne suis pas du genre à zapper dès que dentifrices ou couches pour bébé s’insinuent dans l’intrigue télévisée qui se déroule dans mon petit écran. En revanche, en matière de spots publicitaires, j’ai gardé une exigence presque enfantine. Je trouve soporifiques ces pubs où un monsieur lunetté et sel-poivré met sa tête en gros plan pour nous dire qu’il a concocté un système fabuleux pour perdre du poids. Il nous en chante les louanges sans, hélas, nous raconter une histoire qui puisse retenir le doigt sur la télécommande prêt à entrer en action.

D’ailleurs, quelqu’un a dû le lui dire, puisque maintenant c’est un gars connu qui, assis sur son canapé, raconte de quelle façon il a perdu 30 kilos grâce à ce système révolutionnaire qui ne lui a coûté aucun effort, même pas la peine d’aller faire ses courses.

En revanche, ce qu’Intermarché a fait, c’est du remarquable storytelling. Inutile de vous cacher que je n’ai plus jamais vu ces grandes surfaces de la même manière

=> voir le spot ici, musique de Terrenoire, émotions garanties 😉

Quel est le but du storytelling en marketing ?

Selon la psychologue Jennifer Aaker, une histoire se retient 22 fois mieux qu’un fait ou une statistique (Le Monde Informatique, 5 octobre 2016).

Donc, le but premier du storytelling, c’est laisser une trace dans le cœur et la mémoire de son public. Mais il y a des raisons bien précises et toutes différentes de raconter une histoire. Faire connaître vos produits, augmenter la notoriété de votre entreprise, fédérer davantage de monde autour de votre marque, gagner en adhésions et en abonnés. Eh non, vendre des produits et augmenter le chiffre d’affaires d’une boîte n’est pas le seul but.

Le storytelling fait avancer les causes, éveille les consciences, ouvre le champ des possibles.

Quelques exemples :

The Good Goods. Le 1er média sur la mode responsable. Ce magazine en ligne a été mis sur pied par un entrepreneur et une passionnée de mode, frère et sœur qui se sont donné la mission de sensibiliser les fashion-addicts sur les déboires et les pratiques douteuses de grandes marques de vêtements à usage unique. Ils prônent une façon de consommer plus éclairée et responsable. Ces entrepreneurs de la génération Y dispensent généreusement conseils et bonnes adresses, leur plume est vivace et leur storytelling captivant.

Le site de The Good Goods : https://www.thegoodgoods.fr/

Lazare. Cette association a eu une idée géniale : chercher à résoudre deux problématiques différentes par la coloc. En partant du constat que trop de jeunes ont du mal à se loger et qu’il y a encore trop de gens qui dorment dans la rue, Lazare propose des appartements et des maisons en colocation. Dans ces havres de vie, jeunes et sans-abri retrouvent la joie du vivre ensemble. En plus de la sécurité d’avoir un toit sur la tête. Leurs vidéos sont des chefs-d’œuvre de storytelling. Dans celle que je partage avec vous ci-dessous, les colocs s’amusent à singer le langage des start-uppeurs. Drôle et puissante à la fois.

Kumquat Prod. Cette agence de production audiovisuelle a été fondée par une femme aussi talentueuse que dynamique. Elle a à cœur de raconter des « histoires qui ont du sens », selon les propres mots de sa fondatrice. Par une approche unique derrière sa caméra, elle raconte des histoires de passions et de valeurs partagées. Un gros plan sur ce que nos territoires produisent de plus vertueux, de plus authentique. Histoires qui nous inspirent. Femmes et hommes qui nous montrent une autre façon de vivre. Vies ancrées dans une terre non pas exploitée, mais nourrie, pour qu’elle puisse continuer de nous nourrir. D’ailleurs, je suis fière de pouvoir compter Kumquat Prod parmi mes clients ☺

=> Les réalisations de Kumquat Prod

Bref, le storytelling peut être mis au service de celles et ceux qui œuvrent pour faire de notre planète un bel endroit dans lequel vivre. C’est l’un des champs d’application de ce formidable outil de communication.

À très vite pour le prochain article sur le storytelling !

Et si en attendant vous avez envie de raconter l’histoire de votre marque, en italien ou en français, contactez-moi !

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les 5 étapes du storytelling

La traduction SEO en 12 questions

Dans cet article, je vais essayer de répondre à vos questions sur la traduction SEO. Une bonne définition pourrait être : traduire un texte en prenant en compte les moteurs de recherche et faire en sorte qu’il plaise autant à ceux-ci qu’aux humains.

Si vous avez un site Web et une entreprise florissante en France, vous savez probablement déjà à quel point les techniques d’optimisation pour les moteurs de recherche sont importantes. Lorsque vous décidez d’exporter votre marque en Italie, la version italienne de votre site doit subir le même traitement. Et c’est là que la traduction SEO entre en jeu.

Qu’est-ce que la traduction SEO ?

La traduction SEO est un ensemble de procédures techniques et linguistiques visant à améliorer l’indexation du site et, par conséquent, le référencement sur les moteurs de recherche dans une autre langue. Parmi les techniques de traduction SEO on trouve la recherche sémantique, l’analyse des mots-clés, des méta descriptions et balises alt, tout cela dans la langue cible. D’autre part, la traduction dans une perspective SEM (Seach Engine Marketing) prend en compte l’accessibilité générale du texte : distribution harmonieuse des mots-clés, nombre de mots par paragraphe, etc. Tout cela, dans le respect des références culturelles de la cible.


DANS CET ARTICLE


POURQUOI LOCALISER MON SITE WEB ?

L’anglais a instauré une hégémonie qui reste souveraine et incontestée, du moins pour le moment. En revanche, bien que la connaissance de l’anglais soit de plus en plus répandue, la plupart des gens souhaitent lire des contenus dans leur propre langue.

Une étude sur le commerce électronique de Common Sense Advisory (2019) a révélé que 72 % des consommateurs sont davantage enclins à acheter un produit si les informations sont rédigées dans leur langue. Par ailleurs, 56 % déclarent préférer faire leurs courses sur un site rédigé dans leur propre langue, même si les prix sont plus élevés que ceux proposés sur un site concurrent de langue étrangère.

Voici donc la réponse : parce que si vous ne localisez pas votre site, vous verrouillez l’accès à celles et ceux qui ne cliqueront jamais sur la version anglaise (ou française) de votre site. Je suis sûre que vous n’avez pas envie de priver votre entreprise d’une clientèle potentielle qui ne demande qu’à comprendre comment remplir son panier virtuel.

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POURQUOI TRADUIRE MON SITE WEB EN ITALIEN ?

En Italie, le commerce en ligne reprend se croissance à un rythme similaire à celui d’avant la pandémie de Covid-19. D’une part, les achats de produits continuent d’augmenter, bien qu’à un rythme plus lent (+18 %) que l’année dernière (+45 %), pour atteindre 30,5 milliards d’euros. D’autre part, les achats de services, après la forte crise de 2020, repartent à la hausse (+36 %) et atteignent 8,9 milliards d’euros. (Source: Osservatori.net, Dati e-commerce 2021).

En outre, cette demande pléthorique se trouve face à une offre très faible puisque une grande majorité des e-commerce de la Grande Botte ne sont pas encore au point, surtout en termes d’expérience client.

J’ai tout dit, là 😉

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QU’INCLUT-ELLE LA TRADUCTION SEO EN 2022 ?

Éléments indispensables :J’ai Je n’ai pas
Maîtrise de la langue source
Parfaite maîtrise de la langue cible
Connaissance approfondie du contexte culturel source et cible
Connaissance du marché cible
Analyse sémantique et recherche de synonymes
Recherche de mots-clés et leur implémentation dans le texte
Traduction d’URL (facultatif), méta donnée et descriptif des images
Maîtrise des techniques de transcréation
Connaissance des techniques de marketing de contenu et d’inbound marketing

Résultat : un meilleur référencement dans les moteurs de recherche en Italie

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OUI, MAIS COMMENT FONCTIONNENT-ILS LES MOTEURS DE RECHERCHE ?

Les moteurs de recherche utilisent des logiciels appelés spiders, crawlers ou bots. Les robots d’exploration analysent des pages Web en continu, les ajoutent à leur base de données et les organisent en fonction de clusters sémantiques. Ces actions sont ensuite utilisées pour composer la SERP (Search Engine Result Page) pour une recherche spécifique. Tout cela se produit en trois phases distinctes :

Scan : le bot accède aux pages du site web et analyse leur contenu (textes, images, vidéos, pdf, etc.) Si ces pages sont connectées à d’autres pages via des liens, le bot continue le processus de scan sur ces pages également.

Indexation : Après avoir analysé le contenu, le crawler le stocke dans son index.

Positionnement : à travers certains systèmes de classement, les crawlers décident à quelles pages donner de la visibilité dans la SERP selon un critère de pertinence avec les questions des utilisateurs.

Comprendre les moteurs de recherche en 5 minutes (merci Google !)

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QU’ENTEND-ON PAR CONTENU FOCALISÉ SUR LE PUBLIC DE LA DESTINATION ?

Dans un autre article de cette série consacré à l’inbound marketing, nous avons parlé des buyer personas. Avant d’investir du temps et de l’argent dans le marketing de contenu, vous devez vous poser la question suivante :

Qui est mon client ou ma cliente cible ?

Lorsque vous savez qui vous ciblez, vous savez également quel type de contenu lui proposer. Et cela s’applique également à la traduction de votre contenu marketing. Étendre votre marque ou vos services à un autre pays signifie cibler un nouveau public. Une traductrice experte en SEO est « immergée » dans les us et coutumes du pays de destination. Elle connaît les particularités de ses marchés et les références culturelles de ses internautes.

Vous avez décidé de partir à la conquête du marché italien ? Dans ce cas, la localisation de votre site Web est impérative.

Voulez-vous raconter l’histoire de votre marque en italien, exporter vos produits et services en Italie et parler au cœur de votre prochaine clientèle ?

Contactez-moi aujourd’hui pour un audit gratuit de votre site web

Vous n’êtes qu’en phase d’évaluation et vous souhaitez faire quelques tests avant de vous lancer ? Alors, vous pouvez envisager de créer une page de destination rédigée par une copywriter dont la langue maternelle est l’italien ET qui connaît votre marché cible. Ou la traduction SEO d’une page de destination existante. Une chose est sûre : si vous engagez une traductrice spécialisée en optimisation pour les moteurs de recherche, vous avez la garantie d’atteindre votre public cible avec un message coupé sur mesure.

La clarté et la lisibilité du contenu sont des critères fondamentaux pour la qualité de votre contenu. Surtout du point de vue SEO. Le but du jeu n’est pas tant d’insérer des mots-clés à profusion au point de rendre le texte difficile ou désagréable à lire. Surtout parce que dans ce cas personne ne tombera sous le charme de votre texte, ni les humains ni les algorithmes. En effet, Rank Brain, un composant du plus costaud Hummingbird, a une tâche spécifique : interpréter les requêtes des internautes et rechercher les meilleurs résultats. Mais Penguin, une autre composante du cerveau de Google, pénalise les soi-disant « mauvais liens ». Il fonctionne un peu comme un contrôleur qui applique la censure à tout contenu qu’il ne juge pas pertinent ou rédigé par des techniques peu orthodoxes telles que l’abus de mots-clés.

Une traductrice spécialisé SEO, ces choses-là, les connaît bien (en fait, je viens de les écrire 😉 ) et ne permettra jamais que votre contenu soit censuré. 

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QU’EST-CE QUE LES MOTS-CLÉS ET À QUOI SERVENT-ILS DANS LA TRADUCTION SEO ?    

Les mots-clés sont les éléments constitutifs de l’optimisation pour les moteurs de recherche. Par exemple, si vous vendez des produits de beauté certifiés éco-responsables, vous utiliserez des mots comme « éco-responsable », « sans nickel », « respectueux de l’environnement », « produits bio », etc. Vous les avez très probablement déjà implémentés dans le contenu de votre site français ou de vos fiches produits. La même pratique doit être effectuée dans la langue cible. Cependant, il ne s’agit pas de traduire directement les mots-clés, mais de trouver ceux qui touchent le cœur des lecteurs et lectrices cibles. Chaque mot-clé est passé au crible afin de trouver les correspondants en termes de sens et de valeur perçue dans la langue cible.

Tout cela fait partie du processus appelé localisation. Une traductrice SEO-friendly effectue une recherche approfondie de mots-clés pour votre marché cible afin de s’assurer que l’intégrité et le sens de votre message sont maintenus. Google Keyword Planner est mon outil SEO préféré, mais il existe pléthore d’outils, comme SEMrush, Google Trends, Ubersuggest, AnswerThePublic…

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QU’EST-CE QUE L’ADAPTATION SEO DES MÉTADONNÉES ?

Les métadonnées sont un autre élément crucial de l’optimisation. Vos méta-titres, méta-descriptions et balises alt sont utilisés pour décrire votre page Web et son contenu. Si la page est correctement traduite ou rédigée, les moteurs de recherche peuvent également extraire ces informations et les présenter sous forme d’extrait (snippet) dans les résultats de recherche.

qu'est-ce que la traduction SEO?
Exemple de snippet

Les méta-titres et les méta-descriptions peuvent avoir un impact majeur sur les taux de « clics ». Si le contenu est concis et clair dans la langue cible, il n’y a aucune raison pour que votre nouveau public ne clique pas sur le lien de votre site.

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QUEL CONTENU PEUT ÊTRE TRADUIT AVEC UNE APPROCHE SEO ?

Il existe plusieurs types de contenu qui peuvent être traduits en tenant compte du référencement :

  • Sites Internet
  • Articles de blog
  • Fiches produit
  • Page de destination
  • Contenu sur les réseaux sociaux
  • Campagnes Google Ads

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POURQUOI LE SEO EST-IL SI IMPORTANT EN 2022 ?

Parce que nous ne sommes pas seuls : Selon Internet Live Stats, au moment de la rédaction de cet article, il existe 1 927 224 459 927 224 459 sites Web dans le monde. 

Ainsi, vous pourriez avoir le produit le plus fantastique qui existe, proposer une solution incroyablement efficace, offrir le service que tout le monde veut utiliser, mais si personne ne vous trouve sur le Net, tout cela restera réservé à un petit cercle de quelques intimes. L’optimisation pour les moteurs de recherche est le canot de sauvetage qui vient vous arracher à l’océan rouge orageux pour vous emmener dans les eaux calmes de l’océan bleu. Le SEO est le booster de votre croissance, un accélérateur de notoriété.

Si vous aviez la Joconde chez vous, ce serait bien dommage de ne la montrer à personne…

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ET LORSQUE LE SITE A ÉTÉ TRADUIT, COMMENT GÉRER LA NOUVELLE CLIENTELE ITALIENNE ?

Traduxcopy propose une gamme complète de services linguistiques pour accompagner la croissance de votre marque en Italie. Pensez à moi comme à une sorte de pont SEO.

Je traduis votre contenu selon vos directives et en accord avec la voix de votre marque. Si nécessaire, je procède à la révision et au restyling d’un texte existant, en italien ou en français, pour le rapprocher de votre style et de votre brand voice.

De plus, grâce à la transcréation, cette heureuse combinaison de traduction et de création de messages marketing, vos textes seront perçus comme rédigés directement en italien. Une bonne traductrice a une plume (clavier ?) légère et sait devenir invisible.

Mais ce n’est pas tout. Le mien n’est pas un service genre « merci et aurevoir » lors de la livraison de la traduction de votre site. C’est plutôt une évolution d’équipe avec les yeux rivés sur l’objectif. C’est grandir ensemble.

Les services OMNIA comprennent :

  • Administration du contenu du site (mises à jour régulières, renouvellement des fiches produits, etc.)
  • Création de landing pages dans la langue cible à chaque lancement de nouveau produit
  • Gestion des réseaux sociaux dans la langue cible
  • Rédaction continue de textes pour le blog interne ou guest-blogs
  • Copywriting et envoi de newsletters dans la langue cible
  • Gestion service après-vente

Pour en savoir plus, cliquez ici

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PRÊT · E POUR L’AVENTURE ?

Si vous avez déjà décidé d’amener en Italie la valeur ajoutée que vos produits et services ont à offrir, réfléchissons ensemble à la meilleur façon de procéder. Nous établirons ensemble le cahier des charges, et trouverons la formule qui vous convient le mieux sur la base de vos besoins et vos contraintes budgétaires et de temps.

Contactez-moi aujourd’hui pour un audit gratuit

ET SI J’AI ENCORE DES QUESTIONS ?

Je penserais que c’est tout à fait normal ! Passer à la localisation de votre site, traduire et transcréer votre contenu n’est pas une décision à prendre à la légère. Je peux vous aider à comprendre si c’est le bon moment pour procéder à la traduction SEO ou s’il est plus approprié de « tester » le marché avec une page de destination dédiée à votre produit phare. Parlons-en ensemble, sans engagement et avec le plaisir d’échanger !

Offrez à votre business les meilleurs des mots

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Identifier mon client idéal : comment créer mon Buyer Persona

La loi d’airain de l’inbound marketing : si vous parlez à tout le monde, vous ne parlez à personne. La première étape de votre stratégie de marketing est celle d’identifier les personnes à qui vous vous adressez. Ces personnes s’appellent des buyer personas.

Définition de buyer persona.

Un buyer persona est la représentation semi-fictionnelle de votre client idéal. Vous pouvez dessiner son profil sur la base d’éléments démographiques, d’études sur le comportement des consommateurs, quelques séances de remue-méninge éclairées sur ses motivations, objectifs et problématiques.

En fait, c’est un peu comme recréer l’ami imaginaire de vos cinq ans (ben oui, moi j’en avais un, il s’appelait Hugo 😉

LES PHASES DE LA CREATION D’UN BUYER PERSONA 

Le marketing de contenu, nous en avons déjà parlé, est un processus visé à la création et à la diffusion de contenu utile et pertinent dans le but de faire tomber amoureuse de vous une cible clairement définie. Et de lui faire jurer amour éternel. Votre contenu doit apporter des réponses à vos buyer personas. En les identifiant, vous ne pourrez que mieux les servir : mieux répondre à leurs questions, mieux résoudre leurs problématiques, bref, mieux les attirer naturellement à vous. Connaître vos personas vous permet de tirer le meilleur parti de votre stratégie d’inbound marketing. Allons voir comment brosser leur portrait et comment moduler votre discours sur la base de leur parcours vers l’achat.

1.     Comprendre qui vous êtes pour cerner les clients-cible

Qui se ressemble, s’assemble. Cette perle de sagesse populaire est applicable également au marketing d’attraction. Tout d’abord, il faut avoir un regard objectif sur vos produits et vos services. Si vous vendez des accessoires hyper branchés en cuir, vous n’aurez aucune chance de trouver des prospects qualifiés parmi les personnes qui se sentent touchées par la souffrance des animaux. Par conséquent, pas la peine de tirer votre communication par les cheveux pour tenter de séduire cette cible. C’est ce que l’on appelle le ciblage d’exclusion.

En revanche, si vous vendez les mêmes accessoires, mais en plastique recyclée ou en apple skin, vous aurez déjà une petite idée du profil de buyer persona qui pourrait se rouer sur vos produits.

Dans cette  phase, vous allez devoir vous poser des questions de l’ordre :

  • Qui suis-je ? (mes valeurs)
  • Qui sont mes concurrents ?
  • En quoi mon entreprise peut mieux servir ses clients par rapport à la concurrence ?
  • Quels sont les points que je peux mettre en avant et lesquels sont à améliorer ?

Une matrice d’analyse SWOT peut vous guider dans cette introspection.

2.     Transformez-vous en profiler : comment brosser le portrait-robot de votre buyer persona

Une fois que vous avez identifié vos valeurs et ce que vous avez à offrir, vous pouvez commencer à brosser le portrait de votre client idéal :

  • Qui est-il ?
  • Quels sont ses centres d’intérêt ?
  • Et ses habitudes d’achat ?
  • Quels sont ses besoins/problématiques ?

Et comment parvient-on à déterminer tout cela ? Partons du principe que la création d’un profil-type de client, que ce soit un buyer persona B2C ou B2B, est loin d’être un processus automatique. Tout commence avec une séance de remue-méninges axée principalement autour de trois questions :

  • Quelle est la problématique de mon client idéal ?
  • De quelle manière mon produit peut aider ma cible à résoudre sa problématique ?
  • Quelles sont les objections qui l’empêchent de passer à l’achat ?

En reliant les réponses aux résultats de votre analyse SWOT, vous vous approcherez déjà pas mal du profil-type que vous adorerez avoir comme client.  

Ensuite, il vous faudra étayer votre profilage de données un peu plus factuelles.

Les outils de profilage :

  • Google Analytics. Cet incontournable outil est en mesure de vous révéler quelques informations d’ordre démographique et géographique en plus de dévoiler ce que les internautes font sur votre site. Autant de données qui vous permettront de mieux cerner vos personas.

  • Statistiques et études. Je sais, éplucher les études et les chiffres peut être aussi léthargique qu’une réunion de copro, mais je vous assure qu’il y a des petites pépites à dénicher qui pourrons vous éclairer sur les motivations de vos clients idéaux. Fevad publie régulièrement des études et il y a pléthore de ressources comme celles publiées par Criteo, et je n’en cite que deux.

  • Enquêtes quantitatives et ciblées. Comme un journaliste, prenez vos carnets et stylos et, surtout, vos formulaires en ligne, et posez vos questions. Google Forms est simple et intuitif, mais redoutablement efficace. Il vous permet de poser à vos internautes/prospects/clients toutes les questions qui vous taraudent. Le but est clair : connaître leurs attentes, cerner leurs freins, ou avoir leur avis. Vous pouvez aussi poser directement la question à vos clients (d’ailleurs, c’est toujours bien d’avoir les feedback des personnes qui ont déjà fait appel à vos services ou qui ont acheté vos produits, je ne vous apprends rien…)

  • Votre communauté. Lorsque l’on parle d’entourage en 2022 on ne parle pas seulement de son conjoint, ses voisins et son boulanger. Les réseaux sociaux sont une mine d’or d’informations sur les habitudes de consommation. Publiez des posts de « test » et analysez les données des personnes qui ont vu, liké ou cliqué. Cela étant dit, votre conjoint, vos voisins et votre boulanger peuvent être, eux aussi, des magnifiques cas d’étude.

3.     Awareness, consideration ou decision : où se trouve-t-il votre buyer persona ?

Dans cette phase, vous avez identifié le profil de vos clients idéaux. À présent, il est question de parvenir à saisir une information capitale d’où découlera le contenu de votre communication : où est-ce qu’il se trouve dans son parcours d’achat ?

Votre client-cible vous connaît-il déjà ? A-t-il déjà réagi à vos publications, s’est-il abonné à vos newsletters ? Ou bien, a-t-il déjà téléchargé votre livre blanc, s’est-il inscrit à votre webinaire gratuit ? Bref :

Connaît-il déjà mon produit (mon procédé révolutionnaire, mon service exclusif) ?

Nous savons que le marketing d’attraction s’articule autour de quatre étapes incontournables : attirer, séduire, convertir, fidéliser.

Ces étapes correspondent au parcours de votre buyer persona dans le processus d’achat :

the buyer's journey
Le parcours d’achat

Votre communication ne sera pas la même si votre prospect se trouve dans la phase initiale (ou awareness) ou vers le bout (decision) de son parcours.

Le buyer persona dans la vraie vie : étude de cas

Voici un exemple de persona : je vous présente Francesca Milan, un buyer persona créé pour une entreprise qui produit des accessoires de mode écoresponsables. L’une des marques que j’ai le plaisir de compter parmi mes clients 😉

exemple de persona
Exemple de persona

En l’occurrence, nous avons imaginé un persona dans la phase d’exploration. Les produits de la boîte lui plaisent beaucoup, Francesca « sent » qu’elle a envie d’adhérer aux valeurs de la marque, mais elle se pose des questions :  ces accessoires, sont-ils véritablement produits en Europe ? Sont-ils véritablement écoresponsables et leur fabrication est-elle réellement éthique ?  Par conséquent, leur prix est-il justifié ? 

Dans ce cas précis, la solution aux freins est la transcréation de tous les contenus marketing vers l’italien afin de permettre à Francesca de saisir pleinement les vertus offertes par la marque. Et de comprendre au passage que ses produits sont exactement ceux qu’elle cherchait.

Francesca n’est qu’un exemple de persona; vous pouvez continuer à l’infini en créant de profils de buyer personas à profusion en brainstormant à chaque fois autour de sa possible identité, comportement, problématiques, solutions et étape dans le parcours d’achat.

Voulez-vous créer vos buyer personas ?

Vous avez à présent tous les éléments qui vous permettront de créer vos buyer personas. Pour vous donner un petit coup de pouce supplémentaire, je vous offre un outil de modélisation de persona que j’ai conçu avec amour et que j’utilise moi-même. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Téléchargez les fiches qui vous guident dans la création de vos personas B2C et B2B

Outil gratuit de modélisation de buyer persona

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Bonne création 🙂 !

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marketing de contenu et transcréation

Marketing de contenu et transcréation

Par marketing de contenu on désigne un ensemble de processus visé à la création et à la diffusion de contenu utile, pertinent et cohérent dans le but de faire tomber amoureuse de vous une cible clairement définie et lui faire jurer amour éternel. Ou, plus pragmatiquement, d’attirer (et retenir) un bassin de prospects clairement défini et de l’inciter à accomplir une action qui le transforme en clientèle.

La puissance du marketing du contenu 

L’idée n’est pas tout neuve. Le premier exemple de marketing de contenu est L’Almanach du Bonhomme Richard, lancé en 1732 par Benjamin Franklin pour promouvoir ses activités d’imprimeur et éditeur de livres.

Le marketing de contenu s’inscrit dans une stratégie plus générale d’inbound marketing, dont l’objectif est :

Comment fait-on tout cela? Pour commencer, on le fait par ses outils très puissants, comme :

  • Les vidéos
  • Les articles de blog
  • Les posts sur les réseaux sociaux
  • La publicité « visée »
  • Traitement des leads entrants
  • Emails
  • Chatbot

La différence entre l’intrusion et la séduction

Quelle est la différence entre le inbound marketing et le outbound marketing ?

Imaginons que vous soyez à un arrêt de bus, en train d’attendre votre transport pour aller au bureau. Vous avez les yeux rivés sur votre portable. Vous êtes en train de vous passionner pour la vidéo : « Comment construire votre commode avec des rouleaux de papier-toilette en 20 minutes » quand un individu surgi de nulle part vous propose d’acheter des lunettes de vue.

Il y a des chances que vous le renvoyiez d’où il est venu. Déjà, il vous a dérangé en vous détournant de votre passionnante vidéo. Et puis, vous ne le connaissez pas, et rien ne vous dit que vous pouvez lui faire confiance.

Maintenant, imaginons que tous les jours, pendant que vous attendez votre bus, le même individu vienne vers vous pour engager une conversation. Sans être intrusif, il s’intéresse à vous et à vos problèmes et, au fil des discussions, il découvre que vous avez des petits soucis de vue. Puisqu’il connaît bien le sujet, il vous offre quelques petits conseils, et vous trouvez que c’est vachement sympa de sa part.

Si au bout de quelques rencontres il vous propose d’acheter ses lunettes de vue, vous serez probablement suffisamment en confiance pour envisager de passer à l’achat ou, tout au moins, d’aller faire un tour dans son magasin.

Vous m’importunez à la fin !

Voilà la différence principale entre le outbound marketing (ou marketing intrusif) et le inbound marketing (ou marketing de permission).

En effet, le problème du marketing traditionnel (mais si, vous savez, les pubs impromptues qui vous proposent d’acheter tout et n’importe quoi en faisant irruption dans l’intrigue de votre série préférée), c’est qu’il cible tout le monde de façon indiscriminée. Son fer de lance est l’envoi de messages marketing à une audience de masse, sans prendre en compte les particularités du profil visé. Genre « matraquez les tous, le marketing reconnaîtra les siens. »

Par conséquent, il ne s’intéresse pas aux problématiques de la cible que le produit est supposé résoudre. Quels sont les besoins et les défis de la cible ? Dans quelle phase se trouve-t-elle ? A-t-elle déjà pris conscience de son problème, identifié la solution, est-elle prête à passer à l’achat ?

Si je devais trouver une image pour définir les deux techniques, je dirais que le outbound va chercher les prospects au lasso tandis que le inbound marketing les attire avec un aimant.

marketing de contenu et transcréation
Outboud marketing
marketing de contenu et transcréation
Inbound marketing

Un retour sur investissement pas terrible

D’ailleurs, c’est un système qui a des coûts élevés et peut avoir un faible retour sur investissement. Je suis sûre qu’une bonne partie des personnes qui ont été dérangées pendant leur film s’en souviennent (je rigole, là).

C’est l’une des raisons pour lesquelles le outbound marketing a connu un déclin ces dernières années. Le inbound marketing est né du besoin de pallier cette baisse d’efficacité.

Pourquoi ? Parce que l’objectif du inbound marketing est la création de contenu intéressant, qui fournit des réponses aux prospects et adapté à leur parcours dans le processus d’achat. Les mots-clés de l’inbound marketing sont : personnalisation et générosité. Les messages sur les différents supports de communications visent à donner aux personnes une expérience-client unique et véritablement cousue autour de leurs besoins.

À la recherche de son buyer persona

Donc, vous l’avez certainement compris, pour éviter de parler à tout le monde, vous devez identifier les personnes à qui vous vous adressez. Ce passage est primordial et mérite de faire l’objet d’un article dédié. Le voici !

La transcréation et le marketing de contenu dans la vraie vie

D’accord, c’est très bien tout cela, mais qu’est-ce que la transcréation vient faire dans le marketing de contenu ?

Comme nous l’avons vu dans le premier article de cette série, le but de la transcréation est d’affirmer la réputation de la marque dans le marché cible et d’augmenter son taux de conversion.

Afin de vous présenter les effets concrets d’une bonne stratégie d’inbound ET de la transcréation qui va avec, je vous présente ci-dessous un exemple de vraie vie.

Étude de cas: FRH – French Riviera House Hunting

Client : Fabricio Carminati

Société: FRH – French Riviera House Hunting

Domaine d’activité: chasse immobilière, immobilier, buyer agent

Buyer Persona: CPS +, actifs ou retraités, 90% étrangers, désirant s’installer sur la Côte d’Azur ou tout simplement acheter une propriété dans la région.

Supports de communication : vidéos, site web, publications Instagram, LinkedIn, Facebook, livre-aimant

Services proposés par ScriptaTraductions : révision, transcréation, localisation et sous-titrage.

Le client

FRH est une agence de chasse immobilière, basée à Nice et dont le terrain de jeu est la Côte d’Azur. Son fondateur, ancien agent immobilier, est parti d’un constat : les étrangers qui souhaitent acheter des propriétés en France se lancent souvent dans un parcours du combattant. Complexité administrative, interlocuteurs qui ont une connaissance très rudimentaire de leur langue, annonces parfois quelque peu sibyllines, voilà les difficultés auxquelles ils peuvent faire face.

Par conséquent, FRH a décidé de se consacrer entièrement aux acquéreurs et de proposer à ses clients :

  • Un service de recherche immobilière – et de médiation entre le vendeur, l’agence immobilière et l’acquéreur
  • Un accompagnement complet, de la visite du bien à la signature devant le notaire
  • Un service d’aide à l’installation sur la Côte d’Azur

Le Challenge

Souhaitant s’adresser à une clientèle étrangère, bien plus demandeuse d’un accompagnement puisque moins habituée à la complexité administrative de l’Hexagone, M. Carminati a rapidement compris que la traduction de sa communication (à laquelle il apporte le plus grand soin) devait nécessairement être réalisée par des professionnels chevronnés. Les langues de ses « buyer personas » : l’anglais, l’italien, le russe et l’allemand.

Pourquoi FRH a choisi Traduxcopy

M. Carminati n’était pas satisfait du taux de conversion de son site web. Il avait clairement identifié son problème. Par conséquent, il cherchait :

  • Des professionnels spécialisés en localisation et en référencement naturel
  • Des traducteurs maîtrisant la transcréation pour l’adaptation de son livre blanc

M. Carminati savait ce qu’il trouverait chez Traduxcopy : une traductrice spécialisée en marketing, maîtrisant les techniques de SEO et la transcréation et dont l’un des domaines de spécialisation est l’immobilier.

Comment Traduxcopy a aidé FRH

Pour commencer, j’ai révisé la version française de son livre blanc et apporté mes corrections. Puis, je l’ai traduit vers l’italien, en l’adaptant au particularités de la cible avec une approche de transcréation dans le but de le rendre agréable à la lecture. Ensuite, j’ai fait appel à mon réseau de collègues pour faire localiser le site et traduire le livre blanc vers l’anglais, le russe et l’allemand, qui est en cours. La collaboration avec FRH continue par le sous-titrage régulier des vidéos YouTube (une vidéos tous les 15 jours).

Pour résumer :

  • Relecture et révision de la version française du livre blanc
  • Traduction et transcréation du livre blanc vers l’italien
  • Localisation du site web vers l’italien
  • En collaboration avec mon réseau : mêmes services vers l’anglais, le russe et l’allemand
  • Sous-titrage régulier des vidéos YouTube

Les résultats

Six mois après :

52 %

Visiteurs en plus sur le site

66 %

Téléchargements en plus du livre-aimant

15

Prospects qualifiés italiens

Patricia a pris en charge la localisation de mon site web, le sous-titrage de mes vidéos, et la traduction de mon livre « Acheter sereinement votre maison sur la Côte d’Azur ». Le résultat : 52% de visites en plus et 66% de téléchargement de mon livre en plus

La version italienne est celle réalisée en premier. Nous aurons bientôt les statistiques des versions dans les autres langues. J’ai hâte !

Voulez-vous transformer vos prospects en fans ?

Si vous envisagez de pimenter votre communication et mettre de la transcréation dans votre marketing, faites comme FRH: contactez-moi !

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Parole de client·e. #1 Virginie Marielle

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Un business sans client·e·s est une coquille vide. Sans elles, sans eux, nous, les spécialistes des mots, ne serions que des artistes tristes jouant devant une salle vide. Les personnes qui ont choisi de travailler avec moi sont bien plus que le carburant qui fait tourner la machine. Elles sont partie intégrante de mon identité.

Bonjour à vous! Dans cette nouvelle série d’articles, je vous présente les entrepreneurs et les entrepreneuses avec qui j’ai le privilège de travailler. Je remercie du fond du cœur celles et ceux qui ont accepté de répondre à mes questions légères, enfantines et raisonnablement impertinentes.

Dans la première de ces interviews, nous allons découvrir l’univers de Virginie Marielle.

Virginie Marielle est co-auteure de livre business pour les entrepreneurs·euses qui souhaitent décupler leur impact grâce à la publication d’un livre. Elle offre à ceux qui changent la vie des autres la possibilité de partager leur histoire, leur méthode et leur philosophie afin d’influencer positivement le monde en apportant leur contribution (positive).

Également formatrice, Virginie dispense des formations pour les aspirant·e·s auteur·e·s et les aide à transformer leur passion pour l’écriture en revenus.

S’autoriser à vivre de sa passion.

Comment t’appelles tu ?

Virginie Marielle

Quelle est ta couleur préférée ?

Marron glacé – mais pas le marron glacé qui se mange…

Et ton parfum de glace ?

Citron sans les petits bouts de zest

As-tu un animal fétiche ?

Le chat mais il paraît que j’ai une tête d’oiseau. J’aime bien les singes aussi.

Quelle est ta citation préférée ?

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras

Et une phrase qui te fait sortir de tes gonds ?

Au jour d’aujourd’hui

Quel est ton métier ?

Je ne sais pas 🙂

Quelle fût ta révélation ? Ce point invisible dans l’espace-temps où tout a commencé ?

Je viens d’un petit village de la région bordelaise. J’avais très peu d’amies et étais assez isolée. Il n’y avait que des vignes autour de moi, quelques moutons, pas de mobylettes ni de goudron. Mais j’ai découvert NYC à l’âge de 12 ans et j’ai décidé que plus tard je ferai ça : comédienne, danseuse étoile, artiste ou écrivain, que je vivrai à 100 à l’heure, qu’il y aura des sirènes partout, des tournages de film en bas de chez moi, des gens qui parlent plein de langues différentes, que je ferai exactement ce que je voudrai quand je le voudrai.

J’ai commencé à mettre tout cela en pratique dès que j’en ai légalement eu le droit : à 18 ans. Et je n’ai jamais arrêté. J’ai travaillé dans l’art, le cinéma, à Paris, à San Francisco, à NYC… Je vis aujourd’hui à Barcelone, je ne sais pas où je vivrai demain. Mais maintenant je suis un « 4 » et non plus « une », et en plus de gérer l’écriture et la création de plusieurs livres par an, d’autres projets d’écriture et la création d’une formation professionnalisante, je m’occupe de mes enfants qui veulent devenir gothiques ou DJ, de leur faire manger des légumes bio dans une maison propre et organisée.

Mais je peux te dire que oui, il y a des tournages en bas de chez moi, tout le monde parle trois ou quatre langues, il y a vraiment plein de sirènes de pompiers, surtout en ce moment. Après être passée par plein de métiers différents toujours enrichissants, je me suis enfin autorisée à vivre de mon amour pour l’écriture. Je suis entourée par une équipe formidable qui excelle là où moi je me morfonds. Il a fallu attendre l’âge de 40 ans pour assumer le fait d’écrire mais aujourd’hui j’ai allié business et entrepreneuriat autour de cette passion première.

Pourquoi as-tu choisi ton métier ?

Car j’aime écrire depuis qu’une voix m’a susurré que l’écriture serait la réponse à mes soucis. Je n’avais pas six ans. Mais malgré quelques discrètes entrées dans l’écriture durant des années, je ne m’y étais jamais plongée jusqu’à il y a deux ans quand j’ai trouvé le modèle économique qui me permettrait d’en vivre. J’ai choisi ce métier car il me permet de rencontrer des gens incroyables et uniques en leur genre, inspirants. Ils me font progresser dans ma vie pro et perso. Car j’écris et je travaille avec des auteurs et des autrices formidables; car j’adore gérer des projets à haute valeur ajoutée; et car mon statut d’indépendante me permet de vivre là où je veux. J’ai une grande liberté et c’est la valeur principale de ma vie.

Penses-tu que le fait d’être une femme soit un avantage par rapport à ce que tu fais ? Pourquoi ?

Je pense que ma sensibilité et mon regard sont un avantage car mes clients sont souvent des hommes. Donc, a priori, on ne voit pas la vie de la même façon et nos échanges sont d’autant plus intéressants et complémentaires. Mais je ne sais pas si c’est le fait d’être une femme qui explique cette sensibilité. Je ne pense pas. Cependant, le fait d’avoir des clientes est aussi un avantage car on se comprend.

Quoi qu’il en soit, j’ai toujours considéré le fait d’être une femme comme un avantage. Ma mère m’a toujours dit qu’il fallait avoir la fierté d’être une femme alors je l’ai cru. Je me suis toujours sentie forte et aidée parce que je suis une femme. J’ai toujours été entourée d’hommes qui ne m’ont jamais manqué de respect ni quoi que ce soit. En fait, je ne sais pas si c’est un avantage, je ne me suis jamais posée la question en ces termes-là.

Il est important que les valeurs de tes client·e·s soient en accord avec les tiennes ou tu t’en fous, ce n’est que du travail ?

Ah oui c’est fondamental. J’ai toujours abandonné mes précédentes activités dès lors que mes valeurs n’étaient plus ni respectées ni nourries. Pourquoi ? Car cela me rend physiquement malade, par exemple. Donc, c’est assez handicapant. Sinon ça me met en colère, je ne peux plus travailler, je me trahis et j’ai la sensation de pactiser avec le diable. Tant pis si je perds de l’argent. Je préfère ma liberté.

Qu’elle est la trace que tu veux laisser ?

Deux enfants qui devenus adultes construiront un monde meilleur. Enfin, qui auront toutes les ressources et l’amour ancré en eux pour trouver que la vie est belle. Et si je peux laisser un livre aussi, ce serait bien (avec mon nom sur la couverture !)

Si tu pouvais voyager dans le temps et parler à toi-même enfant, quelle recommandation lui (te) ferais-tu ?

Je me prendrais par la main et je m’emmènerais loin du chaos.

Quel est ton rêve le plus fou ?

Recevoir un prix, être invitée sur France Inter et être encensée par la critique. Que mon livre soit adapté au cinéma et qu’on m’invite à la télé. Et ensuite, que j’écrive d’autres livres.

Quelle est la question que personne ne t’a jamais posée mais que tu aimerais qu’on te pose ?

Comment tu vas ?

Mais comment tu as fait ?

Mais comment tu fais ?

Pourquoi as-tu voulu tout ça ?

Merci beaucoup Virginie pour avoir répondu à mes questions !

Je t’en prie, c’est un plaisir.

Et si nos lectrices et lecteurs souhaiteraient te contacter?

Je te laisse ci-dessous les liens vers mes deux pages Web.

Pour prendre contact avec Virginie Marielle:

Vivre de votre passion pour l’écriture : mon.livre-newbiz.com

Décuplez votre impact grâce à la publication d’un livre: virginiemarielle.com


Patricia Soda est traductrice depuis 2001. Spécialisée en traduction pour le marketing, elle est également copywriter. Indépendante depuis 2015, elle traduit de l’anglais et du français vers l’italien et partage dans ce blog ses joies et ses larmes avec ses confrères et tous les passionnés de langues


Stratégie marketing et transcréation

Investir dans la transcréation de vos supports de communication et la traduction de vos fiches produits : la stratégie marketing à mettre en place avant de passer à l’action.

Dans le premier volet de cette série d’articles consacrée à la transcréation, je vous ai présenté cette branche de la traduction dont la définition ne veut pas dire grand-chose à une bonne partie de la population mondiale, même si tout le monde en consomme.

Intégrer la transcréation dans votre stratégie de marketing

Avez-vous décidé de faire traduire votre site Web ou les articles de votre blog? Eh bien, vous savez qu’il faut faire appel à des traducteurs·trices dont la spécialisation est la transcréation et/ou la localisation. Ça, c’est fait.

Maintenant, disons que vous avez remarqué qu’une partie du trafic de votre site Web est générée par des visiteurs ne vivant pas en France. Alors, vous commencez à vous poser des questions :

Localiser mon site Web pourrait augmenter mon taux de conversion ?

Devrais-je acheter un nom de domaine spécifique (genre monsiteweb.it/ch/biz, etc.) ?

Dois-je faire traduire seulement le contenu de mon site ou également celui de mes réseaux sociaux ?

Et dans quel ordre ?

Avant de vous poser ces questions, il est convenable de vous focaliser sur votre stratégie marketing.

En effet, la transcréation s’inscrit dans le dessin global de la stratégie de communication. Elle couvre non seulement la traduction de votre site ou fiches produits, mais aussi elle doit accompagner votre référencement organique, votre présence sur les réseaux sociaux, vos newsletters, vos articles de blog et j’en passe.

Non, Google Translate ne sait pas faire tout cela 😉

Les 3 étapes d’un brainstorming efficace

Avant d’investir dans la transcréation de vos contenus, il y faut faire un petit exercice. Il consiste dans un débroussaillage dans vos objectifs afin d’y voir un peu plus clair.

Imaginons que vous visiez le marché italien.

En fait, vous l’aviez probablement déjà fait en lançant votre start-up ou votre boutique en ligne. Il s’agit d’aligner vos objectifs marketing, vos objectifs de croissance et votre culture d’entreprise.

C’est d’autant plus important que vous allez vous aventurer dans un territoire inconnu.

1. Identifier votre objectif

Pas de stratégie sans objectif. Imaginons que vous ayez décidé de séduire le public italien. D’accord, mais que souhaitez-vous faire en Italie précisément ? (Non, siroter un Spritz au Caffé Florian à Venise NE FAIT PAS partie de votre stratégie marketing — quoi que…)

Vous souhaitez :

Développer votre visibilité ?

Mettre en avant votre image de marque ?

Légitimer votre offre ?

Gagner des parts de marché ?

Encore une fois, vos objectifs de communication doivent forcément être liés à vos objectifs business.

Par exemple, si vous gérez une boutique fashion en ligne, votre objectif pourrait être d’augmenter votre visibilité, ce qui veut dire améliorer le flux de prospects qualifiés. En effet, nous savons que :

1 500 visiteurs →250 prospects →100 clients.

Source Hubspot

Ou alors, si vous êtes à la tête d’une start-up, séduire un nouveau marché vous permettrait d’asseoir votre autorité et mettre en avant votre image de marque.

2. Cerner votre objectif : la méthode SMART

Tout ce qui se mesure se gère.

Peter Drucker

Une fois que vous avez identifié votre objectif, il faut le circonscrire et le passer au crible des indicateurs SMART.

Si vous visez la Lune, cette méthode vous aidera à comprendre si vous pouvez l’atteindre ou pas.

Votre objectif doit être :

S : spécifique. Ex. : +25 % de vues, +10 % de leads, +15 % de ventes, etc.

M : mesurable. Avez-vous mis en place des KPI ?

A : atteignable. Si vous ne visez pas la Lune, mais l’Italie, ça va !

R : réaliste. Ex. : si vous visez la Lune, avez-vous le budget pour armer un vaisseau spatial, recruter des astronautes, etc. ? Si vous visez l’Italie, pouvez-vous compter sur des experts de ce marché ?

T : encadré dans le temps. Tout objectif doit être soumis à des délais et des échéances qui vous permettent de hiérarchiser les priorités. Il sera difficile de l’atteindre autrement.

Exemple d’objectif SMART : augmenter les abonnés italophones à mes newsletters de 25 % en deux mois en déléguant le projet à une traductrice spécialisée en marketing et maîtrisant mon domaine d’activité, en y consacrant 15% 10 % de mon budget de communication.

Ces séances de remue-méninge doivent pouvoir s’appuyer sur des éléments concrets, que nous allons voir dans la prochaine étape.

3. Se mesurer à un nouveau marché : l’analyse SWOT

L’économiste Albert Humphrey était un expert en stratégie d’entreprise. Sa méthode de planification a inspiré l’élaboration d’une technique d’analyse: son nom est SWOT (FFOM pour les francophones). Cette analyse vous invite à faire preuve d’un pragmatisme cru. Elle nous oblige à regarder en face la réalité, et ce sur deux fronts : en interne — c’est-à-dire chez vous : quelles sont vos forces ? Quelles sont vos faiblesses ? — et en externe — quelles sont les opportunités que vous pouvez exploiter à votre avantage ? Quelles sont les menaces qui pourraient vous freiner dans votre ascension ?

Voici un exemple en image d’analyse SWOT:

analyse swot stratégie marketing
Exemple d’analyse SWOT

Ce n’est qu’un exemple bien évidemment. Vos objectifs vous appartiennent et doivent forcément être liés à votre type d’activité, à vos ambitions, à vos contraintes budgétaires, aux ressources humaines dont vous disposez, etc.

Néanmoins, votre approche doit être appuyée par une objectivité sans faille, que je résumerais en trois points :

1.Être réaliste

2. Être pragmatique

3. Produire des actions concrètes

Vous l’avez certainement compris: il est impossible de réaliser une analyse SWOT ni d’appliquer la méthode SMART à vos objectifs sans connaître le marché cible. C’est là qu’une transcréatrice experte du marché italien peut vous aider.

Séduire le marché italien

Je peux d’ores et déjà vous dire qu’il y a de quoi faire des heureux et des heureuses de l’autre côté des Alpes. Vos produits sont de qualité et écoresponsables ? Votre message véhicule correctement votre éthique et vos valeurs ? Alors, c’est certain: votre future clientèle italienne va ronronner comme une portée de chatons.

Selon l’Observatoire de l’innovation digitale, en 2020 les Italiens et les Italiennes ont bien chauffé leur carte bleue sur le Web : un CA de 30,6 milliards d’euros, dont 23,4 pour des achats de produits « concrets » (+31% par rapport à 2019) avec un ticket moyen de 60 euros.

Une autre donnée intéressante : les fidèles de l’achat sur le Web (celles et ceux qui ont tendance à remplir leur panier virtuel tous les mois) forment une foule constituée de 20 millions de personnes. Cette armada a grandi de 18 % par rapport à 2019. Parmi les produits-chouchou, il y a les meubles et la décoration d’intérieur (+32 %), les vêtements (+22 %) et les produits éditoriaux (+18 %).

Cette demande pléthorique se trouve face à une offre très faible (si ce n’est pas de la contre-tendance, ça !) puisque les e-retailers de la Grande Botte sont, en général, plutôt en retard notamment en termes d’amélioration de l’expérience client.

Et, last but not least, le peuple italien qui consomme sur le Web affiche une sensibilité grandissante envers les problématiques environnementales, et, selon une étude de Findomestic, il est prêt à payer un prix plus cher pour un produit écoresponsable.

J’espère que cet article vous a apporté des éléments de réflexion, mais aussi des clés pour passer à l’action.


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